2011/2020
La trajectoire du sas
de Montreuil à Rochefort
Fondée en 2011, l’association s’est donnée pour but de promouvoir la culture et les artistes à travers des rencontres, expositions et événements.
D’abord animatrice d’une galerie dans le centre-ville de Montreuil en Seine-Saint-Denis, elle organise huit expositions consacrées à la photographie contemporaine, en deux saisons.
Le première s’attache à la vie quotidienne et présente notamment le travail d’artistes renommés comme Frank Loriou avec Tout est calme, Franck Gérard sur un extrait de En l’état, son travail au long court, et Hortense Soichet à l’issue de son immersion documentaire dans les Hlm du quartier de la Noue, intitulée Espaces partagés. La saison présente également la première présentation publique de la série Madame Lapin du photographe montreuillois Jean Fabien.
La seconde saison se tourne ensuite vers une approche plus participative en concevant une exposition de photographies originales des habitants intitulée Un été à Montreuil, avec le soutien de la ville, puis en accueillant une sélection d’œuvres choisies par Freddy Cats, prenant ainsi part au festival Las noces de los muertos.
Deux expositions sont ensuite organisées sur la mise en scène de l’imaginaire de la nuit, avec Double Je du photographe montreuillois Jonathan Abbou et Maska de Loïc Lautard.
Dans le cadre du festival Voies Off de Arles en 2013, un premier événement hors les murs faisant suite à l’exposition d’Hortense Soichet est organisé en partenariat avec la ville de Arles et l’agglomération du Pays d’Aubagne et de l’Etoile. Intitulée Images du logement social, la journée conférencière prend la forme d’un dialogue entre la photographe et le philosophe Jean-Paul Curnier, en trois séquences de Conversations sur l’image entrecoupées de projections sonorisées sur grand écran.
En parallèle également, durant toute cette période, sont organisés plusieurs concerts - Karina, Los Galos, Antoine et Monsieur Klisbursky - et différents événements faisant notamment écho au passé du lieu et aux activités professionnelles qui s’y déroulent. Ainsi, une soirée débat autour d’un film documentaire sur le philosophe Henri Lefebvre rassemble une vingtaine d’urbanistes, puis une seconde prend pour thème L’énergie, carte invisible du territoire, proposant un dialogue entre trois chercheuses d’universités parisiennes, dans le prolongement d’un ouvrage collectif sur le thème.
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Puis pendant deux ans, l’association concentre son activité sur la production d’un projet original porté par de jeunes photographes et lancé par une action culturelle en marge d’une conférence à l’Assemblée nationale, lors du Débat national sur la transition énergétique. La série Visages citoyens réalisée par Julie Boileau, photographe de Charente Maritime, fait ensuite l’objet d’un projet pédagogique des étudiants de Catherine Rebois à l’école de Condé de Paris.
En octobre 2015, une exposition labellisée Cop21 est organisée à la Porte Maubec de La Rochelle autour d’une proposition collective intitulée Le portrait, le paysage et le citoyen, rassemblant des œuvres de Julie Boileau, Fanny Legros, Clémentine Belhomme, Cécile Loa et Rémy Grégys. Un catalogue paraît préfacé par François-Michel Lambert.
Tiré de l’exposition, le diptyque Visage Citoyen n°1 de Julie Boileau est exposé pendant deux ans à l’Union sociale pour l’habitat (Paris, 9e) dans le prolongement de la cinquième semaine nationale des Hlm La transition énergétique, naturellement, à partir de juin 2017. Au terme de ce projet, l’association explore d’autres formes de création, met en pause l’organisation de manifestations publiques pour se tourner vers l’accompagnement de ses membres.
Fin 2019, paraît un court-métrage de trois minutes produit par l’association et réalisé par François Rochon sur le montage de l’exposition à La Rochelle. Intitulé Mirage de l’instant, il expérimente un dispositif interrogeant la maitrise de la distanciation entre les images, la musique et la voix, en introduisant le souvenir de la situation vécue confronté à l’enregistrement d’un concert du Trio Gaon, et à un entretien radiophonique de Vladimir Jankélévitch.
Enfin en 2020, après bientôt dix ans d’activité, Le.sas-culture déménage à Rochefort, en Charente Maritime, avec le désir de retrouver l’ancrage local de ses débuts mais sur un nouveau territoire, dans la continuité de son approche attachée à une création photographique attentive au monde contemporain, exigeante dans son intention et accessible dans sa démarche de médiation.
Les projets cultivent alors des partenariats locaux, avec les territoires (Agglomération de Rochefort, Département de la Charente Maritime, Région Nouvelle Aquitaine), prennent place dans des les lieux de culture (Musée des Cordeliers, Musée Hèbre), et lors d'initiatives à résonance nationale (Journées du patrimoine, Année Loti). Un volet éditorial est également en cours de développement.
le.sas-culture
courriel : lesas.culture (a) gmail.com
association créée le 7 novembre 2011
à Montreuil en Seine-Saint-Denis